Il vostro contributo contro la detenzione abusiva in Madagascar
Dopo il successo della campagna contro la detenzione preventina abusiva presso la Repubblica democratica del Congo, la FIACAT ha deciso di far partire un progetto analogo anche in Madagascar dove il dramma della detenzione abusiva colpisce uomini e donne in condizioni di vulnerabilità.
Per fare questo ha lanciato una campagna di raccolta fondi che consentirà all’equipe composta da Fiacat e Acat Madagascar di portare avanti le azioni necessarie per la buona riuscita del progetto.
Di seguito i dettagli ( in francese) e il link per effettuare la donazione online.
Di seguito i dettagli ( in francese) e il link per effettuare la donazione online.
Présentation du projet
En cette fin d’année 2017, nous revenons vers vous concernant un nouveau projet qui nous tient très à cœur : lutter contre la détention préventive abusive à Madagascar qui touche les femmes et les hommes les plus vulnérables. En plus de permettre à des personnes innocentes ou ayant purgé leur peine de sortir de prison, ce projet va permettre de réduire la surpopulation carcérale, et donc d’améliorer et d’humaniser les conditions de vie en prison.
Pourquoi soutenir ce projet ?
Dans la prison ciblée à Antananarivo, la surpopulation carcérale a des conséquences désastreuses sur les conditions de vie des détenus : malnutrition, propagation de maladies, insalubrité… La prison accueille près de 3300 prisonniers pour une capacité de 800 places. La moitié d’entre eux sont en détention préventive, donc potentiellement innocents ; ils n’ont pas encore été présentés devant un juge et la durée moyenne d’attente avant de passer devant un juge est de plusieurs mois. Nous avons même eu connaissance du cas d’un détenu qui attendait le renvoi de son affaire depuis 2011, soit depuis 6 ans. Grâce à votre implication, nous espérons atteindre un montant collecté au moins équivalent à celui de 2015.
A quoi servira l’argent collecté ?
Grâce à votre don, vous participez notamment au financement des visites de prison par les bénévoles, au suivi des dossiers par des avocats et à la fourniture de produits de 1ère nécessité qui rendent le quotidien de prisonniers plus décent (riz, savons, nattes pour dormir et médicaments).